top of page
Rechercher

Jusqu'où peut aller une médium ? Affaire Brigitte MACRON

  • Photo du rédacteur: Bruno MOULIN-GROLEAU
    Bruno MOULIN-GROLEAU
  • il y a 4 jours
  • 4 min de lecture
ree

Tribune personnelle : Médium, spiritualité et décence — réflexion autour de l’affaire Brigitte Macron


Depuis plusieurs jours, un procès s’est ouvert à Paris autour d’une rumeur devenue virale : celle prétendant que Brigitte Macron serait un homme transgenre.

Dix personnes comparaissent pour cyberharcèlement, parmi lesquelles une « médium » Delphine J. — et c’est là que, pour ma part, la réflexion s’impose.


Je pratique la clairvoyance pure depuis plus de quatorze ans, exclusivement par connexion intuitive à l'aide d'une enveloppe scellée.

Et à ce titre, je m’interroge : comment peut-on se dire médium, prétendre œuvrer dans la lumière, et s’enfermer à ce point dans les logiques de dénigrement, de soupçon et de persécution ?

Ce n’est pas une question juridique, mais éthique et spirituelle.


💢 L’ombre sous le vernis de la “spiritualité médiatique”


Ces dernières années, on a vu fleurir une multitude de “voyants”, “canaux”, “initiés” autoproclamés qui, au lieu de cultiver le discernement, se complaisent dans le vacarme des réseaux sociaux.

On commente, on juge, on “révèle”, on dénonce, souvent sans rien capter de ce qu’est la vibration réelle du monde subtil.

La médiumnité devient alors un outil d’opinion, un théâtre d’ego, voire une arme d’attaque.


Quand on en arrive à instrumentaliser la spiritualité pour alimenter une théorie complotiste sur le genre d’une femme — en l’occurrence la Première dame de France — on quitte la clairvoyance pour tomber dans la boue du mental collectif.


💢 Le faux éveil et la confusion entre intuition et opinion


La clairvoyance pure est une voie exigeante, silencieuse, souvent solitaire.

Elle demande un état d’ouverture intérieure où le jugement n’a pas sa place.

Mais aujourd’hui, la frontière s’efface entre intuition et opinion.

Internet a transformé la spiritualité en scène d’exposition : on veut “révéler des vérités”, “dénoncer des manipulations”, “informer l’humanité”.

En réalité, on ne fait souvent qu’alimenter le tumulte.

Le besoin d’être vu, reconnu ou suivi prend le pas sur la justesse intérieure.


Être médium, c’est bien plus qu’avoir des perceptions : c’est une posture de lucidité, de retenue, de responsabilité.

Le médium sincère ne cherche pas à convaincre, encore moins à débattre.

Il n’est pas un distributeur automatique de réponses, de bla-bla ou de certitudes.

Il sait surtout quand il ne doit pas parler.

C’est cette retenue qui protège la justesse du canal.

 

💢 L’astral n’est pas un champ de rumeur


L’astral n’est pas un tribunal invisible.

Ce n’est pas un espace où valider ses opinions, ni un lieu de curiosité malsaine.

C’est un champ sensible, mouvant, où tout dépend de la pureté de l’intention.

Si on y entre avec colère, doute ou volonté de nuire, on n’y reçoit pas la lumière — on n’y trouve que le reflet de ses propres ombres.


Ceux qui affirment “voir clair” tout en attaquant la dignité d’autrui ne perçoivent pas : ils projettent.

Et projeter, dans le domaine spirituel, c’est contaminer le champ collectif.


💢 Les blessures invisibles du cyberharcèlement


Dans le cas de Brigitte Macron, il ne s’agit pas simplement d’une polémique : c’est une atteinte à l’identité et à la paix intérieure d’un être humain.

Relayer une fausse information, même sans insulter, c’est participer à un égrégore de violence.

Et les égrégores ne sont pas virtuels : ils ont un poids énergétique.

Ils abaissent les vibrations communes, nourrissent la confusion et abîment la conscience collective.

Ce n’est donc pas seulement une question d’opinion, mais de responsabilité énergétique.

Celui qui s’exprime au nom de “l’astral” engage bien plus que lui-même : il engage ce qu’il représente.


💢 L’éthique spirituelle, ou le courage du silence


La médiumnité n’est pas un micro tendu sur YouTube, TikTok et autres réseaux sociaux.

Ce n’est pas un spectacle.

C’est un acte intuitif puissant, un geste de transmission et de bienveillance — un lien fragile entre le visible et l’invisible.

Elle demande de la rigueur, de la pudeur, et parfois — surtout — du silence.


Aider, parfois, consiste à ne pas commenter.

Car la parole, dans ce domaine, est une onde : mal dirigée, elle détruit.

C’est pourquoi la première loi du médium est simple : ne pas nuire.


💢 Respecter le mystère, c’est respecter les êtres


Je ne parle pas ici pour défendre un camp politique.

Je parle en praticien du sensible.

Brigitte Macron, qu’on l’aime ou non, mérite le respect fondamental dû à tout être humain.

Son genre, son âge, son parcours n’ont rien à faire dans une guerre d’images ni dans un contentieux ésotérique.


Cette affaire questionne la crédibilité même du monde spirituel :

comment demander au public de croire en nos pratiques si certains transforment la clairvoyance en instrument d’attaque ou de soupçon ?


💢 En guise de conclusion


On ne peut pas être médium et distributeur automatique d’opinions.

On ne peut pas “se connecter à l’astral” tout en alimentant la haine terrestre.

Et si certains en doutent, c’est qu’ils n’ont jamais vraiment touché à la lumière — celle qui ne juge pas, mais qui éclaire.


La médiumnité n’a rien à voir avec les polémiques humaines.

Elle s’exerce dans le silence, dans la clarté du cœur, dans le service.

Et surtout, dans le respect absolu du mystère d’autrui.


Car l’énergie du mépris détruit toujours plus que la cible :

elle détruit celui qui la porte.


Alors, à ceux qui se disent « connectés », je pose cette simple question :

👉 Si vous touchez vraiment la lumière, pourquoi la projeter ainsi sur les ombres des autres ?


Bruno Moulin-Groleau voyant médium

 
 
bottom of page