Pourquoi le Mal Existe, si Dieu est Bon et Tout-Puissant ?
- Bruno MOULIN-GROLEAU
- 6 mai
- 3 min de lecture

Synthèse détaillée de la séance de clairvoyance pure, réalisée sans connaître à l’avance le sujet contenu dans l’enveloppe scellée.
Question :
« Pourquoi le mal existe-t-il, si Dieu est bon et tout-puissant ? »
La séance de clairvoyance pure révèle une toile d'énergie complexe, structurée autour de luttes de pouvoir, de déséquilibres, de choix discutables, et d’une grande désillusion collective.
L’expérience du mal n’apparaît pas ici comme une entité isolée ou définissable, mais comme le résultat d’interactions humaines, de failles dans la structure des intentions et des mouvements sociaux.
Il est montré un lieu symbolique de décisions : une table autour de laquelle les êtres discutent, échangent, négocient. Cette image est le reflet d’un monde gouverné par les compromis, les jeux d’influence, les alliances douteuses, et parfois même les trahisons.
Certaines présences autour de cette table sont blessées, vidées, comme sacrifiées sur l’autel de décisions qu’elles n’ont pas choisies ou qu’elles ont subies.
On perçoit des pertes de repères, une déformation du destin, comme si les événements étaient parfois orientés d’avance, figés dans un scénario où la liberté des choix est illusoire !
À une échelle plus large, l’énergie perçue évoque une spirale puissante, incontrôlable, collective. Ce mouvement dépasse les individus : il les emporte, les fusionne dans un élan commun, parfois contre leur volonté. L’image est celle d’un phénomène de masse, d’une mode sociale ou d’une vague émotionnelle universelle à laquelle nul n’échappe.
Ce mouvement est d’abord exaltant, porteur d’une énergie séduisante, presque euphorique. Mais il mène à une forme de vide, une désillusion brutale, lorsque le souffle retombe. Ce qui semblait lumineux se transforme en réalité froide et crue, où l’on constate les conséquences des actes, des choix, ou des non-choix.
Une fatigue spirituelle se dégage : on y a cru, et cela n’a pas abouti. Il y a un espoir sincère qui n’a pas été honoré, une attente de transcendance ou de réponse divine, restée sans écho.
Résonance intuitive avec la question de fond
La séance ne répond pas directement de façon théologique à la question « pourquoi le mal existe », mais en propose une lecture vibratoire et existentielle. Elle indique que :
Le mal peut émerger des failles humaines, des compromis, des trahisons, des élans collectifs mal dirigés.
Il peut être autorisé, non empêché, non par malveillance divine, mais peut-être par un principe supérieur qui laisse l’expérience se déployer jusqu’à ses propres leçons.
Il y a un cycle : attrait, illusion, chute, lucidité – et c’est dans cette confrontation avec la réalité que naît une forme de conscience, peut-être le vrai début de la compréhension du Bien.
Alors pourquoi le mal existe-t-il ?
Peut-être parce que le monde dans lequel nous évoluons n’est pas un lieu de confort, mais un lieu d’éveil, un lieu où l’âme doit passer par l’incompréhension, la tension, la confrontation, le deuil, pour espérer entrevoir quelque chose de plus haut.
Le mal pourrait être la matière de cette transformation : une épreuve, un révélateur, un miroir.
Et Dieu, s’Il est bon et tout-puissant, choisit de ne pas interférer constamment, non par cruauté, mais peut-être par respect pour le processus de croissance de l’âme.
- Il ne nous prive pas de la douleur : car la douleur nous révèle.
- Il ne nous retire pas la confusion : car la confusion nous pousse à chercher.
- Il ne nous protège pas systématiquement : car l’apprentissage naît souvent du feu.
Ainsi, Bruno Moulin-Groleau affirme que le mal existe non en dépit de Dieu, mais en dialogue avec Lui, dans un monde conçu non pas pour éviter les chutes, mais pour en tirer des éveils.
Conclusion
Cette session offre une réponse indirecte à la question posée. Elle suggère que le mal n’est pas une absence de Dieu, mais un espace dans lequel l’humanité, libre, se heurte à elle-même.
Dieu, n’empêche pas, Il observe – attend, non pas notre perfection, mais notre éveil.
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